Acheter sa propre maison est devenu impayable pour 3 Flamands sur 4

Selon une récente enquête*, acheter son propre logement est devenu impayable pour 81% des locataires flamands. La raison ? Les loyers chers et les apports élevés exigés par les banques, d’autant plus que la Banque Nationale souhaiterait augmenter les apports à minimum 20%. La société de construction belge Gilen Woonprojecten offre une solution à ce défi sociétal : ‘l’écureuil locataire’ ou louer avec une option d’achat et un remboursement des loyers jusqu’à 5 ans à l’achat du bien. Le loyer n’est donc plus perdu mais entièrement investi dans un achat ultérieur.

Malgré sa brique dans le ventre, le Flamand ne peut se payer une maison

Une enquête, menée par Gilen Woonprojecten auprès d’environ 500 Flamands, montre que l’achat d’un bien immobilier est devenu inabordable pour 81% des locataires. Cependant, le Flamand a toujours une brique dans le ventre. En effet, 71% disent vouloir acheter un logement dès que leur situation financière le permettra. De plus, 46% trouvent que louer équivaut à jeter son argent par les fenêtres et 56% d’entre eux déclarent ne pas pouvoir économiser suffisamment à cause des prix des loyers trop élevés. Près de la moitié des personnes interrogées signeraient directement si elles avaient la possibilité d’acheter leur habitation actuelle. Gilen Woonprojecten répond à ce défi sociétal et offre dès à présent une solution intermédiaire baptisée ‘l’écureuil locataire’.

‘L’écureuil locataire’ : louer et économiser pour un futur achat

L’idée de ‘l’écureuil locataire’ est simple : économiser le montant de sa location pour acheter une habitation, sans aucune obligation d’achat. Le loyer est donc utilisé comme apport. Le loyer des cinq dernières années sera déduit du prix d’achat et les locataires ont jusqu’à 10 ans pour prendre la décision d’acheter ou non l’habitation. Qu’il s’agisse de jeunes ou de couples séparés, de célibataires ou de personnes âgées, Gilen Woonprojecten veut offrir à chacun l’opportunité de devenir propriétaire grâce à sa nouvelle formule. Les premiers projets ont déjà été lancés avec succès à Saint-Trond et Gilen a également l’ambition de développer sa formule dans toute la Flandre et la Wallonie.

Laurens Gilen, l’un des gestionnaires faisant partie de la quatrième génération de l’entreprise familiale, explique : “Si nos locataires décident d’acheter, nous leur rendons jusqu’à 5 ans de loyer. Cela correspond à l’apport personnel de 20% du prix d’achat exigé par les banques. Louer permet ainsi d’économiser. Avec ‘l’écureuil locataire’, nous souhaitons rendre la possession d’un bien accessible à tous, tant pour les familles que pour les personnes vivant seules. Même si la situation familiale change soudainement, nous cherchons une solution avec nos clients, en proposant par exemple une autre habitation au sein du groupe Gilen. Dans ce cas, on calcule le montant de la somme accumulée qui peut être transféré. Nous pensons que, comme le Belge est né avec une brique dans le ventre, notre concept est fait pour le marché.”

Gwenny De Vroe, députée au Parlement Flamand et Première Vice-Présidente de la Commission du Logement (Open Vld), se réjouit de voir que le secteur privé propose des solutions au problème de logement en Flandre :  “Les chiffres de l’étude parlent d’eux-mêmes : de nombreux acheteurs se voient dans la difficulté de se construire un capital et d’épargner pour leur propre habitation alors qu’une partie de leurs revenus est consacrée au payement du loyer. ‘L’écureuil locataire’ pallie ce problème car, dans ce cas, le coût du loyer constitue le capital de départ pour l’achat d’un bien.”

*Etude réalisée en décembre 2016 en Flandre par le bureau d’enquête iVox à la demande de Gilen Woonprojecten auprès d’un échantillon représentatif de 500 locataires masculins et féminins de tout âge.

Plus d’informations sur : http://www.gilenwoonprojecten.be/hamsterhuren (disponible uniquement en néerlandais)